Non aux abattages systématiques !

13/12/2025

Cette année, la Journée internationale des droits des animaux, que nous célébrons avec force et conviction, entre tragiquement en résonance avec l'actualité agricole.En France, ces jours-ci, des milliers de vaches sont abattues de manière préventive, sans dépistage positif avéré.
Dans le cadre de l'apparition de cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), les services de l'État imposent des abattages totaux et systématiques de troupeaux entiers, sur la base de simples suspicions. Comment peut-on encore, aujourd'hui, dans notre pays, prendre des décisions aussi radicales sans certitude sanitaire ? Quelle image cela renvoie-t-il de l'action publique ?

Cette politique choque et rassemble contre elle :

- Les défenseurs des animaux, qui dénoncent un sacrifice inutile.

- Les éleveurs, dépossédés de leurs outils de travail et de leur savoir-faire.

- De nombreux vétérinaires, qui estiment ces mesures disproportionnées et rappellent l'existence de protocoles alternatifs pour freiner la propagation du virus.

- Les libéraux, qui voient dans ces décisions une contrainte excessive, coûteuse et cruelle.

- Les souverainistes, qui alertent sur les atteintes durables portées à notre souveraineté alimentaire.

- Les citoyens, écœurés par l'ampleur et la brutalité de ces abattages.
Même au niveau européen, l'EFSA et la Commission européenne privilégient la vaccination généralisée des bovins comme réponse sanitaire à la DNC.

Alors, qui bloque ? Les préfets. L'État. Les décisions centralisées, imposées sans concertation.
Une fois encore, le pouvoir du corps préfectoral apparaît excessif dans des domaines qui devraient relever davantage de la responsabilité individuelle, de l'expertise de terrain et de la liberté d'initiative.

Nous demandons :
- la fin immédiate des abattages systématiques,
- qu'aucun animal ne soit tué sans dépistage positif,
- un accompagnement réel des éleveurs dans la mise en place des mesures sanitaires recommandées par les vétérinaires.